Processus électoral : « On ne peut pas avoir les élections crédibles, libres, apaisées et inclusives sans passer par la révision du fichier électoral » (Kadima)

 

Le Secrétariat Exécutif National de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a organisé un atelier sur « la présentation de la révision du fichier électoral », au siège de la CENI précisément dans la salle Abbé Appolinaire Malulu ce vendredi 15 juillet.

C’est le président de cette institution d’appui à la démocratie, Denis Kadima qui a officiellement lancé cet exercice devant les membres de son bureau, le secrétaire exécutif national, secrétaire exécutif adjoint et des cadres du secrétariat exécutif national.

Dans son allocution, Dénis Kadima a laissé comprendre qu »‘on ne peut pas avoir les élections crédibles, libres, apaisées et inclusives sans passer par la révision du fichier électoral ».


« L’inscription des électeurs ou enrôlement des électeurs qui est un mécanisme d’inclusion peut aussi devenir un mécanisme d’exclusion des électeurs. Mais, Ça ce n’est pas notre approche parce que nous voulons des élections crédibles, libres, inclusives et apaisées et l’inclusion passe par la révision du fichier électoral », a-t-il déclaré.

Et d’ajouter : « L’inclusivité de ce processus électoral commence par l’inscription des élections, l’enrôlement des élections donc le fichier électoral. On ne peut pas participer aux élections, si on n’est pas pas inscrit sur la liste des électeurs. On ne peut pas non plus être candidat, si on n’a pas son nom sur la liste des électeurs. Nous avons une grande responsabilité pour assurer l’inclusion de toutes les congolaises et de tous congolais qui remplissent les conditions obligées dans la loi pour participer aux élections ».

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Pour sa part, le rapporteur de la centrale électorale, qui a abordé l’aspect du contexte mondial de la révision du fichier électoral 2022, a insisté sur le fait que « le fichier électoral est l’un des instruments déterminants parmi tant d’autres pour se faire une idée sur la qualité d’une élection. Son importance est très remarquable dans la détermination du nombre des sièges à pourvoir, du seuil d’éligibilité voir caution électorale « .

A l’en croire, cet exercice « va aider les partis politiques et les candidats à mettre en place leurs stratégies des campagnes électorales en orientant leurs efforts dans les milieux où un grand nombre d’électeurs qui leur sont favorables, les organisateurs de la société civile, les médias… à réaliser une bonne planification des missions de surveillance et d’observation électorale ».

Satisfait de la présence du président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et ses membres à cette cette séance de la présentation de la révision du fichier électoral, le secrétaire exécutif national a martelé « qu’après l’opération de l’actualisation des cartographies opérationnelles, la CENI se prépare activement à lancer l’opération de la révision du fichier électoral (RFE) ». Ceci, bien avant de fournir les détails sur les différentes opérations qui seront faites dans le temps imparti « pour éviter le glissement en 2023″.

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La révision du fichier électoral a comme objectif principal  » reconstruire un fichier électoral congolais pour en déduire les listes des électeurs par bureau de vote ». Spécifiquement, au moins 49.000.000 d’électeurs seront identifiés et enrôlés dans 27069 centres d’inscription.

José Muyaya

 

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