Des présumés combattants Maï-Maï ont tenté, dans la nuit du mardi 19 à ce mercredi 20 juillet 2022, d’attaquer le camp militaire situé dans la localité de Mahu, à une dizaine de kilomètres à ouest de Makumo, chef-lieu du groupement Bangole, dans le sud du territoire de Mambasa, province de l’Ituri.
La société civile de la chefferie de Babila Babombi indique que cette tentative d’attaque a été très vite réprimée par les forces loyalistes. Au moins deux (2) combattants rebelles ont été tués au cours de leur malheureuse aventure, ajoute la même source. Gilbert Kasereka Sivamwenda, coordonnateur de cette structure citoyenne « condamne avec la dernière énergie » cette attaque et appelle l’armée à agir sans pitié envers ces rebelles.
« (…) Nous condamnons l’attaque du camp militaire de Mahu par les présumés Maï-Maï dans la nuit de ce mardi aux mercredi (…) Pendant que la population commençait à respirer l’air de la paix après plusieurs attaques des ADF dans ce coin. Ces hors-la-loi sont en train d’enlever même les agriculteurs dans différentes localités dans le même milieu (…) », alerte le coordonnateur de la société civile de la chefferie de Babila Babombi dans des propos recueillis par ACTU7.CD.
Pourchassées par l’armée dans les territoires voisins de Beni et Lubero (Nord-Kivu), des milices armées ont trouvé refuge dans la forêt du territoire de Mambasa dans la province de l’Ituri. Ces groupes armés se sont rendus tristement célèbres en s’attaquant notamment aux équipes de riposte contre la maladie à virus Ebola survenue dans la région entre 2019 et 2020.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa