Fille aînée de l’opposition, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS avait depuis 2018 changé de camp pour avoir gagné la présidentielle. Ce, en l’absence de son géniteur, Étienne Tshisekedi wa Mulumba, icône de la lutte pour l’avènement d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo, RDC.
Parti historique, l’UDPS a connu tant des dirigeants dans ses différentes structures notamment le Secrétariat général dont l’un d’eux est Jacquemin Shabani. Objet d’un complot, le jeune turc fut demi de ses fonctions par le chef du parti pour des faits imaginaires. Il se résigna, se sachant sans tâche. Après enquête, l’avocat fut blanchi par les instances du parti et la justice alors qu’il était déjà condamné à refaire les pas comme simple militant ou combattant.
Sans bruit ni trompette, Jacquemin Shabani sera de nouveau élevé aux fonctions de président de commission électorale de l’UDPS. Ce fidèle des fidèles ne se déroba et ne se détournant point de l’idéal. Un exemple à suivre absolument.
Ce bref récit de la fidélité de Jacquemin Shabani vaut son pesant d’or à cette période où le blason du parti d’Étienne Tshisekedi est terni par des dissensions internes. Les analystes s’accordent sur le nom de l’ancien Secrétaire général pour redorer ce blason.
Jacquemin Shabani Lukoo, c’est cet intellectuel responsable à même d’apporter une touche recherchée au sein du parti du Sphinx de Limete. Le juriste est qualité inégalable de gestionnaire des ressources humaines car faire face aux combattants, exige un certain nombre des qualités que la généreuse nature a su confier à Shabani Lukoo.
Alors comme disent les saintes écritures, les temps sont durs, il est donc temps de songer au renouvellement de la volonté d’Étienne Tshisekedi par des hommes qu’il faut à la place qu’il faut.
Zamenga Odimbale