Préoccupé par des mouvements de grève initiés de nouveau par le banc syndical de l’Enseignement supérieur et Universitaire (ESU), en raison notamment des divergences qui persistent, le président de la République Félix Tshisekedi a ordonné au gouvernement de « reprendre le dialogue pour préserver la sérénité dans ce secteur éducatif ».
Dans sa communication faite le vendredi 12 août au conseil des ministres, il a exhorté le gouvernement à prendre les mesures appropriées afin de rapprocher les vues entre le banc syndical et les différentes entités gouvernementales ayant dans leurs attributions la charge des secteurs porteurs de revendications.
Face à la même situation vécue dans le secteur de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), le chef de l’Etat Félix Tshisekedi a plutôt encouragé « le processus d’évaluation de l’Accord de Bibwa entre le Gouvernement et le banc syndical et de tout mettre en oeuvre pour la réussite de la prochaine rentrée scolaire ».
Dans le secteur de la santé Publique, Hygiène et Prévention où ces mouvements ne sont pas en reste, le président de la République a abordé dans le même sens souhaitant que le dialogue entre le Ministère de la santé et les syndicats des médecins soit maintenu afin de trouver les solutions aux problèmes sociaux qui se posent dans ce secteur de la vie nationale, précise-t-on.
Dans un communiqué de presse rendu public tout récemment, l’Association des professeurs de l’université de Kinshasa, avait accusé le Gouvernement de mauvaise foi d’exécuter les accords signés avec le banc syndical, tout en pointant du doigt le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Muhindo Nzangi, de bloquer le dossier Véhicules des professeurs. Dans le secteur de la santé, des mouvements de grève ont été observés pour exiger l’amélioration des conditions socio-professionnelles de personnels soignants.
José Muyaya