Rentrée parlementaire : Voici ce qu’attend la population de Beni territoire

 

Réagissant à l’occasion de l’ouverture de la rentrée parlementaire de septembre à l’Assemblée nationale, la population du territoire de Beni, dans la province du Nord-kivu, dit ne rien s’attendre d’autre que la canalisation de leurs revendications à qui de droit.

Cette population, longtemps meurtrie, approchée par le média non-aligné, indique avoir tout exposé à leurs parlementaires pendant leur séjour dans leur fief électoral, en raison de vacances parlementaires.

« Il serait de honte et désolation quand tout un député, conscient de la situation sécuritaire de la partie Est du Congo ira dire le contraire de la vraie réalité sur terrain », a dit un jeune de Beni au cours d’un entretien avec ACTU7.CD.


« Ils sont de retour à l’Assemblée nationale pour canaliser nos revendications à qui de droit, estimons-nous. Nous n’attendons que le rétablissement de la paix dans notre région. Nous ne voulons pas voir l’un de nos élus partir dire le contraire de ce qui se passe sur terrain, de ce que nous lui avons demandé également », martèle un autre habitant de Beni.

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De manière générale, ces derniers disent n’avoir plus besoin des prorogations de l’état de siège qui a, selon eux, abouti à un « fiasco ». Ils ont aussi émis le vœu de voir la rupture des opérations conjointes entre l’armée congolaise et celle de l’Ouganda dont le bilan demeure « hypothétique » depuis leur lancement.

« L’état de siège n’est pas du reste. Depuis qu’il a été décrété, nous n’avons vu aucun bilan positif. Nous continuons à être tués matin, midi et soir. À quoi bon de le proroger chaque fois sans même notre avale ? Nous n’en avons plus besoin. Il doit être levé urgemment. Nous supplions nos députés de mentionner cette question également dans leurs agendas. Aussi, la mutualisation des forces FARDC-UPDF n’a pas d’importance, nous demandons sa rupture d’une manière urgente », ont-ils ajouté.

Dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de la chambre basse du parlement, Christophe Mboso N’kodia a reconnu les actes barbares qu’imposent différents groupes rebelles à la population de la partie Est du Congo.

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JC Mbafumoja, à Beni

 

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