Insécurité dans l’Est de la RDC : La Chine « souhaite que la MONUSCO s’adapte à la situation »

La République Populaire de Chine dit suivre avec intérêt la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC). Réagissant au rapport du secrétaire général des Nations Unies sur la situation de la RDC, le représentant permanent adjoint de la Chine auprès de l’ONU a  » condamné l’escalade de violence » et encouragé la mission de l’ONU à « s’adapter » à cette situation.

Pour le représentant permanent adjoint chinois à l’ONU, la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) devra également « renforcer ses échanges » avec les autorités congolaises dans l’objectif de parvenir à un retrait responsable et ordonné.

« (…) M. Dai souhaite que la MONUSCO s’adapte à la situation et aux attentes du gouvernement congolais et de la population congolaise. La Chine soutient la MONUSCO à renforcer ses échanges avec le gouvernement congolais afin d’effectuer son plan de transition de manière stable, ordonnée et responsable. Elle doit continuer à communiquer avec tous les secteurs de la société congolaise par différents canaux (…), lit-on dans un communiqué de l’ambassade chinoise en RDC.

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Au coeur d’une vaste contestation due à son manque d’efficacité contre les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC, la MONUSCO est dans la tourmente depuis plusieurs mois. Vomie par la population de l’Est de la RDC, la mission des Nations Unies, malgré ses engins impressionnants et une logistique conséquente, s’est de nouveau attirée les foudres de l’opinion congolaise, après la déclaration du secrétaire général de l’ONU sur l’armement des terroristes du M-23 qui dépasserait celui de la MONUSCO.

Andy Kambale Matuku

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