La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC est de plus en plus préoccupante. L’Union Africaine (UA) s’est prononcée sur la « détérioration » de la situation dans les provinces orientales de la RDC dans un communiqué rendu public dimanche.
Le président en exercice de l’UA ainsi que le Président de la commission de cette institution continentale « appellent les parties à établir un cessez-le-feu immédiat, à respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières dans tous les pays de la Région ».
Cette question nécessite, à en croire ce document, un dialogue entre les parties prenantes.
« Ils exhortent en outre, toutes les parties prenantes à s’engager dans un dialogue constructif, dans le cadre des mécanismes existants, le cadre de paix, de sécurité et de coopération de l’Union africaine pour la RDC et la région, et du dialogue de paix interCongolais de la communauté d’Afrique de l’Est », disent Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, avant d’encourager les uns et les autres à prendre part au troisième dialogue interCongolais du 4 au 13 novembre prochain à Nairobi, au Kenya.
L’Union africaine a, dans le même temps, soutenu la feuille de route de Luanda sur cette crise entre les deux (2) pays frontaliers et invite João Lourenço à poursuivre sa mission de facilitation.
Les tensions ne faiblissent pas entre Kinshasa et Kigali. Au dernier feuilleton de cette crise, l’ambassadeur rwandais accrédité en RDC a été viré au terme d’une réunion de Conseil de Sécurité et de Défense (CSD) présidée samedi soir par le Chef de l’État.
Patrick Nguwo