Face à la montée en flèche des cas de tracasseries de la paisible population par les miliciens Maï-Maï, du groupe rebelle UPLC (Union des Patriotes pour la Libération du Congo), dans la localité de Kalunguta, territoire de Beni (Nord-kivu), les Force Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) haussent le ton.
Dans une sortie médiatique ce mardi 15 novembre 2022, son porte-parole, le capitaine Anthony Mwalishayi, appelle ces éléments, qui se sont déjà rendus aux autorités gouvernementales, au bon sens que de se livrer à la tracasserie de la population avec laquelle ils vivent.
L’armée leur appelle par ailleurs au respect des consignes leurs données par le secteur Sokola un (1) grand Nord. Selon elle, les responsables de cette milice doivent faire beaucoup d’attention, car tous ces actes réposeraient sur eux, et une fois le pire sera vécu, « ces responsables auront un grand morceau à croquer devant la justice ».
C’est depuis plus d’une année que les miliciens Maï-Maï/UPLC sont cantonnés dans un site à Kalunguta après s’être rendus aux FARDC, et ce dans l’attente d’une formation militaire tel que promise par le Gouvernement congolais. Selon la société civile, leur condition de vie est vraiment difficile à supporter. » Pas des vêtements, nourritures ( …) », choses qui poussent ces derniers au pillage des biens de la population.
JC Mbafumoja, à Beni