Agression rwandaise : La société civile du Nord-Kivu dénonce des menaces et enlèvement des activistes des droits humains par le M-23

La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, dénonce des menaces ainsi que des cas d’arrestations dont ses membres sont victimes de la part des rebelles du Mouvement du 23 mars, (M-23) soutenus en hommes et matériels par le Rwanda.

Dans un point de presse aminé dans la ville de Butembo ce vendredi 18 novembre, le premier vice-président des forces vives du Nord-Kivu fait savoir que le président de la société civile coordination du territoire de Nyiragongo et d’autres activistes des droits humains de ce territoire vivent maintenant en clandestinité suite aux menaces leur proférées par les terroristes du M23.

Edgard Katembo Mateso parle également de trois (3) membres du noyau de la société civile du village Kisheke, dans le groupement Kibati, toujours au territoire de Nyiragongo qui ont été enlevés depuis le 15 novembre dernier et conduits par l’ennemi au fond du Parc national des Virunga. Il rapporte que l’un d’entre eux a réussi à échapper au contrôle des ravisseurs qu’il identifie comme des rebelles du mouvement terroriste M-23/RDF.


« Très chers compatriotes, habitants du Nord-Kivu et toute personne de bonne volonté, aujourd’hui nos collègues de la société civile sont aussi dans les viseurs de l’ennemi : Mr Jean-Claude Mambo Kawaya, président de la coordination territoriale de Nyiragongo et beaucoup d’activistes des droits Humains de Nyiragongo et Rutshuru vivent dans la clandestinité, ils sont recherchés par des inconnus, trois membres de la société civile du village Kisheke en groupement Kibati ont été enlevés et emporté dans le Parc national des Virunga », a-t-il fait savoir.

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Selon le premier vice-président de la coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu, l’objectif de l’agresseur serait de faire taire ceux qui dénoncent ses exactions. Edgard Katembo Mateso affirme que l’objectif de l’ennemi n’est rien d’autre que d’occuper la province et exploiter ses ressources sous la bénédiction de certaines firmes multinationales et une certaine communauté internationale.

Il appelle la population congolaise à prêter main forte aux Forces armées en opérations d’imposition de la paix et de défense de l’intégrité du territoire national.

Didy Vitava, à Butembo

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