Malaise à la CENI après la publication du calendrier électoral : Patricia Nseya émet des doutes sur l’échéance de 30 jours pour l’enrôlement et l’identification de la population

Dans un document parvenu à ACTU7.CD, la rapporteure de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Patricia Nseya Mulela émet des doutes sur la faisabilité du calendrier rendu public par Denis Kadima, le président de cette institution d’appui à la démocratie.

Dans sa réaction, Patricia Nseya se base sur les jours prévus pour l’identification et l’enrôlement des électeurs.

« Lors de trois premiers cycles électoraux, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs de faisait toujours en trois mois, soit 90 jours pour identification et enrôlement, et ce temps était insuffisant pour permettre à la CENI d’atteindre le nombre d’électeurs attendus », fait noter Patricia Nseya qui « estime qu’il y a risque de ne plus atteindre le le résultat escompté de 50.000 000 d’enrôlés en 30 ni 45 jours prévus ».


Au sujet d’augmentation des centres d’inscriptions, la rapporteure de la centrale électorale estime que que « ceci n’est pas la seule garantie pour espérer un enrôlement massif de la population en un mois ». Pour elle, il y a plusieurs autres défis sont à relever avec d’atteindre cette fin, entre autres la maîtrise des centres d’inscriptions et de nouveaux kits d’enrôlement, le temps qu’un enrôlé passe devant le kit d’enrôlement, le temps prévu pour la sensibilisation, l’instabilité sécuritaire dans certaines parties du pays…

Lire aussi  Congolité : "Nous voulons éviter l'infiltration au sommet de l’État" (Noël Tshiani)

La CENI a rendu public le calendrier de ses activités avant, pendant et après les élections de 2023 prévues au mois de décembre prochain. Depuis sa publication, plusieurs formations politiques juge ce calendrier électoral « irréalisable ».

Diaris Kindalo, à Tshikapa

Lire aussi

Les plus populaires