En 2019 lorsque l’actuel gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka lançait les travaux de construction- réhabilitation de l’avenue Pierre Elengesa, il a par la même occasion rassuré les kinois de la fin rapide de l’ouvrage pour remédier à des difficultés liées aux embouteillages. Le premier citoyen de Kinshasa a ainsi annoncé le désengorgement du rond point Ngaba, de la place victoire, les communes de Makala, Ngaba, Kalamu, Ngiri Ngiri etc.
À ce jour, deux ans plus tard, Elengesa long de six (6) kilomètres seulement est loin de revêtir de sa plus belle robe promise au motif que les travaux ont connu un retard. Question, à quoi est lié ce retard!? Au financement ou aux pannes techniques qui auraient contraint l’entreprise Adi Contruct d’arrêter les travaux ? Des interrogations fusent de partout pour fustiger un cas suspect.
Des sources font remarquer que l’hôtel de ville sent mauvais tant plusieurs autres ouvrages à travers la ville connaissent la même maladie : non exécution ou exécution à moitié ou encore travaux de charme.
À l’IGF qui enquête de creuser davantage pour tirer au clair cette affaire. Il y a à boire et à manger pour le commun de mortel kinois. Qualifiée de la ville la plus sale, la gestion de la capitale Kinshasa pose problème.
C’est ici le lieu de stigmatiser, le silence de l’Assemblée provinciale. Les députés provinciaux sont aphones alors que Kinshasa frôle le chaos.
Godé Mpoyi et les élus provinciaux auraient-ils mordu à l’hameçon ? Si oui, à l’IGF de faire éclater la vérité et laisser à la justice l’occasion de parachever l’oeuvre de libération de la capitale ainsi commencée.
Zamenga Odimbale