Les agents temporaires de la première aire opérationnelle de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), plus particulièrement ceux de Kinshasa, font objet des « pressions et intimidations », en raison de la marche qu’ils projettent pour le lundi 13 mars prochain. C’est ce qu’ils ont dénoncé à ACTU7.CD ce samedi 11 mars 2023.
Ils affirment aussi que leur lettre d’information à l’Hôtel de ville de Kinshasa sur cette manifestation visant à exiger le payement du deuxième mois et les quinze (15) jours supplémentaires, a été rejetée par le Gouvernorat qui pense que leur procédure « n’est pas juste », car « il faut le quitus de la CENI avant de manifester ».
« Nous dénonçons les pressions et intimidations que subissent plusieurs d’entre nous. Nous prenons en témoin la communauté tant nationale qu’internationale », a souligné l’un des memebres du comité des agents temporaires de la Centrale électorale de l’AO1.
À l’en croire, rien ne pourra les faire reculer face à cette manifestation qu’ils projettent dans deux (2) jours.
« Malgré le refus de prendre acte de la lettre, nous réitérons notre rendez-vous de ce 13 mars et invitons tous les agents temporaires de la première aire opérationnelle de prendre la même direction. Nous ne négocierons pas avec nos droits », déclare-t-il avec conviction.
Cependant, la même source indique qu’en province, les autorités ont pris acte des lettres d’information sur cette manifestation.
Au cours d’une émission, le Président de la CENI affirmait que son institution n’a pas reçu de paiement depuis le mois d’octobre pour les opérations.
Patrick Nguwo