Voilà, mentez mentez il en restera toujours quelque chose, dit une sagesse. Le temps a fini par rattraper le chef de l’exécutif provincial, Gentiny Ngobila, champion des initiatives pour prétendument assainir Kinshasa.
Les exemples du chaos dans la capitale congolaise sont légion. À la moindre pluie, le vrai visage de Kinshasa s’affiche. Le cas du lac artificiel voisin de l’hôtel de ville qui attend son inauguration par Ngobila. La charité bien ordonnée commence par soi-même ajoute, un autre adage. À se demander pourquoi ça ? Que font les différents services en charge de l’hygiène et environnement ? Pourquoi les responsables ne sont – ils pas châtiés pour négligence ? Par où passe l’autorité provinciale pour ne pas voir ce spectacle désolant ? Tant des préoccupations sans suite.
Comme si cela ne suffisait pas, le silence de l’assemblée provinciale vient rajouter le doute sur le sort de la capitale dans un avenir proche. Gode Mpoyi détenteur du pouvoir de contrôler Ngobila donne l’impression d’avoir été primé meilleur danseur et mannequin des maisons de couture de renommée internationale en lieu et place de s’occuper de ses charges publiques. Le berger de sa secte est un démissionnaire patenté pendant qu’il y a péril en la demeure. Aucune suite de toutes les opérations initiées contre l’insalubrité, les flaques d’eau, les nids de poules, les routes défoncées, rien du tout.
Le lac artificiel voisin de l’hôtel de ville est un cas parmi tant d’autres. Au regard du silence frisant l’indifférence de l’autorité urbaine, il est probable que le lieu se transforme en un fleuve, un de ces quatre matins.
Zamenga Odimbale