RDC : À Goma, Matata Ponyo attribue la persistance de l’agression rwandaise à la « mauvaise gouvernance et au mauvais leadership des autorités »

 

Le Sénateur et Président national du parti politique LGD (Leadership et Gouvernance pour le Développement) Matata Ponyo a affirmé, dimanche dans une conférence de presse à Goma (Nord-Kivu), que si un pays étranger comme le Rwanda continue à agresser la RDC, « c’est parce qu’il trouve des failles dans le leadership et la gouvernance de la République Démocratique du Congo (RDC) ».

Selon l’ancien Premier ministre Congolais, seuls le leadership et la gouvernance de qualité au pays peuvent mettre fin au cycle de violences qui sévit dans l’Est de la République Démocratique du Congo depuis plusieurs années.

« Nous ne pouvons pas toujours subir des humiliations (…) En 2012, nous avons mis fin au M23, d’où est-il revenu ? Je dénonce l’agression rwandaise sous couvert du M-23 dans la province du Nord-Kivu. Le M-23 ne date pas d’aujourd’hui et depuis avril 2012. Le M-23 tentait même de me fragiliser (…) », a dit Matata Ponyo.


Au sujet de sa vie politique, ce dernier a laissé entendre qu’il lui a été interdit une année et demi durant de voyager pour avoir simplement refusé d’adhérer à l’Union sacrée de la Nation de Félix Tshisekedi.

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« Je serais venu compatir avec les frères et soeurs du Nord-Kivu particulièrement ceux de la partie affectée par les terroristes du M23-RDF depuis longtemps, mais on m’a interdit de circuler, car je n’ai pas adhéré à l’union sacrée, car ici chez nous tout le monde doit entrer dans l’union sacrée », a t-il ajouté.

Et de poursuivre : « J’ai même été empêché d’aller enterrer ma propre sœur à Lubumbashi et j’ai refusé d’aller dans l’union sacrée, ça fait une année et demi qu’ils m’ont interdit de circuler… »

Matata Ponyo a, par cette occasion, lancé un appel vibrant « à tous les citoyens congolais qui voudraient adhérer dans un parti politique de venir bâtir ensemble quelque chose qui pourra apporter une nouvelle donne dans la mode de gestion, de leadership et de gouvernance ».

David Lupemba

 

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