L’hôtel de ville de Kinshasa, a interdit le sit-in de l’opposition programmé le jeudi 25 mai devant le siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), situé sur le boulevard du 30 juin à Gombe à Kinshasa. Pour l’autorité provinciale, « le site choisi par les manifestants est repris parmi les zones neutres ».
Cette réponse catégorique à la demande du bloc des quatre (4) leaders de l’opposition Congolaise, est contenue dans une correspondance d’accusé de réception signée par le numéro 2 de la ville de Kinshasa adressée aux concernés ( Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sessanga), ce mardi 23 mai et dont une copie est tombée à la rédaction du média non-aligné.
« Je ne saurais prendre acte de cette activité du fait que le site choisi par vous pour ladite activité est repris parmi les zones neutres, conformément à l’arrêté du 30 septembre 2021 portant interdiction des manifestations publiques dans certaines zones de la ville de Kinshasa (…) », Écrit Gecoco Mulumba.
Dans ce document, le vice-gouverneur de Kinshasa, a demandé plutôt au bloc de l’opposition « de constituer une délégation ne dépassant pas dix (10) personnes, pour exposer au siège national de la CENI, les éventuels désidératas et observations par rapport au processus électoral en cours ».
En prévision d’une éventuelle contestation des leaders de l’opposition de la proposition de l’autorité provinciale, le Vice-gouverneur de Kinshasa Gérard Mulumba a tenu le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise/ville province de Kinshasa ainsi que le bourgmestre de la commune de la Gombe, chacun en ce qui le concerne « de prendre toutes les dispositions utiles « .
Après leur marche réprimée le 20 mai à Kinshasa, le bloc des quatre (4) opposants congolais avait saisi le gouverneur de la ville, via une correspondance, pour annoncer un sit-in devant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), pour dénoncer notamment l’opacité du processus électoral en cours; décrier l’insécurité dans l’Est de la RDC.
José Muyaya