Ituri/Insécurité à Irumu : Les autorités sécuritaires appelées à identifier les groupes armés et leurs commanditaires

 

Dans le territoire d’Irumu, des exactions contre les populations civiles n’ont pas encore dit leurs derniers mots, car perpétrées d’une part par des groupes armés locaux et, d’autres part, ceux de l’étranger.

Parmi ces mouvements armés, d’autres se cachent dans des communautés, ce qui ne permet pas au Gouvernement de bien les identifier.

La société civile dans la chefferie des Basili, dans le territoire d’Irumu, plaide pour que les services de sécurité mettent tout en œuvre question de dénicher les vrais commanditaires de ces groupes armés qui ne cessent d’endeuiller ce territoire.


« Jusqu’à présent, on entent toujours parler de “Zaïre, Chini ya Tuna, Mai-Mai…”, nous ne savons pas qui sont leurs leaders et qu’elles sont leurs motivations en tuant des personnes », s’inquiète Gustave Kakani, président des forces vives dans cette partie de l’Ituri.

L’attachement de ces groupes armés à des communautés ne permet pas aux militaires FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) de les traquer.

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Les hostilités de ces groupes armés persistent alors que le Gouvernement a déjà lancé le processus de désarmement et démobilisation des ex-combattants dans le même territoire d’Irumu.

Il sied de signaler que deux (2) groupes armés dans ce territoire ont déjà signé des actes d’engagement de cessation des hostilités, notamment la Force Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC), ainsi que la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI).

Moïse Ulang’u

 

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