À l’issue du dialogue organisé à Aru, dans le territoire de même nom, au Nord de Bunia, chef-lieu de l’Ituri, quatre (4) principaux groupes armés actifs dans cette province viennent de décider de mettre fin à l’activisme violent.
La Coopérative pour le Développement au Congo (CODECO), la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), la Force Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) et le Mouvement d’Auto-defense Populaire de l’Ituri (MAPI) se sont engagés notamment à « cesser toute hostilité et toute violence contre les populations civiles et les forces de sécurité ».
Ces quatre (4) groupes armés déjà engagés dans le processus de paix avec Kinshasa ont également convenu de « faciliter la libre circulation des personnes et de leurs biens » sur toute l’étendue de la province. Les rebelles promettent aussi de « favoriser le retour des déplacés et le rapatriement volontaires des réfugiés ». Ils s’engagent, par ailleurs à « ne plus communautariser les conflits et les violences, ne pas entraver le retour des autorités coutumières, ne plus circuler avec les armes et ne plus porter les indices militaires ».
Ces groupes armés, qui expriment leur adhésion au programme de désarmement, promettent, enfin, de ne pas entraver le processus électoral et de ne plus céder à toute influence, manipulation qui viserait à perturber la paix dans la province. Ils ont promis de dénoncer les tireurs de ficelles pour qu’ils répondent de leurs actes.
Enfin, ces groupes rebelles, réunis du 30 au 31 mai 2023, « demandent aux autorités et à la communauté internationale d’appuyer la mise en oeuvre » de leur déclaration qui, selon eux, traduit « le patriotisme et la ferme détermination pour le retour de la paix » en Ituri.
Andy Kambale Matuku