Ass. Nat. : Les 2 suppléantes de Marie-Ange Mushobekwa refusent de siéger

 

Les deux (2) suppléantes de la désormais ancienne députée Kabiliste Marie-Ange Mushobekwa ont adressé des lettres au bureau de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC). Dans ces documents, les deux (2) femmes refusent de siéger en remplacement de cette députée invalidée pour « absentéisme ».

Dans sa lettre adressée au Président de la chambre basse du Parlement, Lyly Monga, première suppléante de Mushobekwa, dit ne pas vouloir siéger en signe de « protestation contre la persécution politique » dont Mushobekwa « est victime depuis environs un an ».

« (…) Je ne peux cautionner la manière dont elle a été déchue de son mandat, en violation flagrante du règlement intérieur de l’Assemblée nationale (…) Je m’interdis de remplacer l’honorable Marie-Ange Mushobekwa à son poste arraché arbitrairement et injustement. Je ne siégerai donc pas (…) », lit-on dans cette lettre dont une copie est parvenue à ACTU7.CD.


Pour sa part, Dunia Concilie, deuxième suppléante de Mushobekwa, indique refuser de siéger par « solidarité envers elle qui a été invalidée arbitrairement et injustement de son siège ».

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« (…) Je refuse donc de siéger illégalement à l’Assemblée nationale. Si c’est possible, vous pouvez confier ce siège à une autre personne de votre choix (…) », écrit-elle dans sa lettre datant du 11 juin dernier.

Il y a un an, Adolphe Muzito, Luc Mulimbalimba, Henri Mova, Papy Niango et Marie-Ange Mushobekwa ont été invalidés en tant que députés nationaux pour des absences non justifiées et non autorisées aux séances plénières de l’Assemblée nationale. Ceci ressort du rapport de la commission chargée d’examiner les cas des élus absentéistes adopté lors de la plénière de mercredi 15 juin 2022. Depuis lors, la « dame de fer de Kabare » au Sud-Kivu, n’a cessé de dénoncer cette décision pour son caractère « illégal ».

Andy Kambale Matuku

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