La foudre s’est abattue sur des magistrats qui ont été condamnés par la Cour de Cassation pour des faits infractionnels de « faux en écriture mais aussi viol sur mineure ». Ils ont tous été révoqués par le Président de la République dans ses ordonnances lues lundi 28 août sur les antennes de la télévision nationale (RTNC).
Sur la première ligne de ceux qui ont été mis à la porte, il y a les hauts magistrats du Conseil d’État, dont Bikoma bayinga, Odimula lufungusu et Botakile Batanga Noël.
Par ailleurs, la sanction de révocation d’office ainsi que de grades et fonctions a frappé les magistrats du siège. Il s’agit de Batena Tshingandu, Kakwata Bwabuiyi, Mananasi Ituma et Kambere Maganu Faustin, respectivement conseiller à la Cour d’appel, juge du tribunal de grande instance et juges du tribunal de paix.
Siégeant en matière répressive pour faux en écriture, la Cour de Cassation avait condamné définitivement les magistrats Bikoma Bayinga, Odimula Lufungusu et Botakile Batanga Noël pour faux en écriture.
Cette Haute juridiction d’ordre juridique avait également condamné les magistrats Batena Tshingandu, Kakwata Bwabuiyi, Mananasi Ituma et Kambere Maganu Faustin, pour viol d’enfant.
Nouvelles nominations et mis à la retraite
Dans le même temps, le Président de la République n’a pas voulu laisser ces postes vacants. Dans une autre série d’ordonnances, Félix Tshisekedi a procédé à l’affectation de nouveaux magistrats près de différentes juridictions du pays.
Entre-temps, certains magistrats ont été envoyés à la retraite, alors que d’autres ont été admis à l’Éméritat.
Très récemment, Félix Tshisekedi a été très critique envers la justice congolaise. Il avait notamment fustigé le modus operandi de certains magistrats peu respectueux des lois de la République.
Patrick Nguwo