RDC : Des appels se multiplient pour exiger la libération du journaliste Stanys Bujakera

 

Arrêté il y a quelques jours à l’aéroport international de Ndjili alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol, le journaliste Stanys Bujakera Tshamala, correspondant de Jeune Afrique et directeur de publication adjoint du média en ligne Actualité.cd passera ce dimanche 10 septembre sa troisième nuit dans le geôle des services de sécurité.

Des bribes d’information parvenues à Actu7.cd font état de propagation des faux bruits comme grief mis à sa charge. Tout serait parti de son article paru dans l’hebdomadaire parisien portant sur les circonstances de la mort du député Chérubin Okende Sengha. Le journaliste aurait fait référence à une note attribuée à l’ANR expliquant les circonstances du drame.

Seulement, des appels se multiplient pour la libération de Stanys Bujakera, des ONG des droits de l’homme, la corporation, les associations militant pour la liberté de la presse appellent à sa libération et «fustigent la chasse à l’homme initiée contre les professionnels des médias devenue monnaie courante en RDC». Pour certaines associations, le cas Bujakera est répertorié parmi tant d’autres. «La presse semble passer des moments de tourments comme sous les dictateurs Mobutu et Kabila», estiment certaines langues.

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«Le journaliste a usé des techniques d’investigations propres à la presse pour son article. Le placer sous verrous pendant des jours pour ce motif sans lui donner l’occasion de s’exprimer librement devient suspect. La liberté de la presse est garantie par la constitution», confie un observateur averti. D’où ces appels au relâchement de Stanys Bujakera Tshamala.

Zamenga Odimbale

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