Les faits tels que relatés dans la plainte de Mme Donda Mukanga contre son patron Éric Bukula fâchent. Député provincial de son état a agi par trafic d’influence pour abuser de sa bonne.
Jusqu’à la preuve du contraire, il s’agit bien d’un viol accentué des menaces. À en croire son avocat conseil, Me Ericka Kaposa, engagée en date du 14 novembre 2022 pour une rémunération de 50$ soit l’équivalent de 100.000 FC, la victime Hélène Dondja Mukanga s’est retrouvée dans la chambre de son violeur de patron, un mois seulement après son embauche comme par ironie du sort. Le 15 décembre 2022, alors qu’elle faisait ses travaux ménagers habituels dans la cuisine, le patron lui demanda d’arranger sa chambre à coucher. Avant de la suivre ivre d’une bouteille de Whisky vidée préalablement pour accomplir le crime qui se répétera plus de 20 fois sur la bonne avec menace d’appliquer le pire si jamais cette dernière osait divulguer le « secret ». Quatre mois après cette cohabitation forcée, la victime se décida de se libérer, laissa derrière elle, des mois d’impaiement pour enfin porter plainte.
La plaignante demande justice. Que sa déposition contre le député qui l’a menacée d’appliquer le pire parceque couvert des immunités parlementaires puisse trouver échos favorables. Son souhait est que le député soit interpellé pour répondre de ses actes devant les instances judiciaires compétentes. Le Congo est un État de droit où nul n’est au dessus de la loi. Eric Bukula est un citoyen comme tout autre avant de revêtir la qualité de député provincial qui ne le met pas à l’abri des poursuites.
Pour celà, les lois du pays étant claires en matière de viol, cet élu de Kinshasa ne peut se sentir intouchable comme, il l’a prétendu face à sa victime. Faut-il rappeler que le cas Dondja Mukanga Hélène n’est pas le seul? D’où la nécessité pour la justice d’agir afin que la vérité éclate et que le coupable soit puni conformément aux lois de la République Démocratique du Congo.
Zamenga Odimbale