Pourtant frappée d’interdiction sur le sol congolais, la consommation des produits toxiques dont la boisson fortement alcoolisée n’a pas encore dit son dernier mot dans la chefferie des Watalinga, une contrée située en cheval entre la République Démocratique du Congo (RDC) et l’Ouganda, territoire de Beni au Nord-Kivu.
À en croire un acteur de la société civile dans cette entité, en lieu et place de traquer ces liqueurs, certains services de l’État « favorisent plutôt leurs commercialisations » sur le sol congolais, escortant ces produits toxiques.
‹‹ Les services chargés de traquer les boissons en forte dose d’alcool en provenance de l’Ouganda, sont les mêmes qui facilitent la traversée et la commercialisation de ces liqueurs sur le sol congolais. Vous allez voir les motos transportant au moins cinq (5) bidons de boisson escortées par ce même service ››, dénonce à ACTU7.CD, un acteur de la société civile, sous couvert d’anonymat.
Il ajoute qu’au-delà de la facilitation de l’entrée de ces produits, ces services vendent les boissons saisies aux commerçants, pourtant destinées à la destruction conformément à la constitution de la République. Depuis la traque de ces produits toxiques, il n’y a jamais vu une série d’incinération de ces boissons saisies, apprend-on.
Malgré l’interdiction des quelques autorités politico-administratives de la chefferie des Watalinga de commercialiser les liqueurs sur le sol congolais, la boissons en forte dose d’alcool en provenance de l’Ouganda est retrouvée partout ailleurs dans des boutiques, des kiosques même des bistrots à Watalinga. La consommation est abondante par les jeunes, voire des vieillards.
JC Mbafumoja, à Beni