Le commandant second de la 31e brigade des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) installée à Mambasa, dans la province de l’Ituri, a réagi à la demande des acteurs de la Nouvelle Société Civile du Congo (NSCC) au sujet de l’intégration des combattants dits « Wazalendo » dans la lutte contre les Forces Démocratiques Alliées (ADF).
Répondant à une question des journalistes sur cette demande, le colonnel David Mwimba a indiqué qu’il ne lui appartient pas de prendre une telle décision. Pour lui, la seule voie pour défendre son pays est d’intégrer les rangs de l’armée congolaise. Au colonel David de préciser que ces combattants avaient d’autres identités avant de changer. Ceci ne fait pas d’eux de nouvelles personnes.
« (…) Je sais que l’armée est républicaine et elle recrute tous les fils et toutes les filles du pays. Donc il n’est pas nécessaire d’aller se regrouper en privé pour revenir s’annexer à l’armée. Avant le phénomène Wazalendo, ces gens s’appellaient qui ? Ils ne sont pas nés aujourd’hui, ces gens existaient avant. Comment vous les appeliez ? Donc ils ont changé de nom (…) Quand on change de nom, on devient une autre personne ?Je ne pense pas (…) », a déclaré le colonel David Mwimba au cours de cette conférence de presse.
Une occasion pour le colonnel David Mwimba de lancer un appel aux jeunes à se désolidariser des groupes armés et rejoindre les rangs de l’armée pour être formés et encadrés.
« (…) L’armée a ouvert ses portes à tout le monde. Si vous voulez servir dans l’armée, faites-vous recruter, laissez-vous former, laissez-vous former ! Si vous n’êtes ni formés ni encadrés, je ne sais pas si on peut vous appeler militaire », appelle le colonel David Mwimba.
Il y a presque deux (2) mois, la NSCC coordination de Mambasa, a initié un mémorandum demandant aux autorités d’officialiser les combattants « Wazalendo ». D’après cette structure citoyenne, ces combattants avaient réussi à libérer une trentaine de civils des mains des ADF (Forces Démocratiques Alliées) dans la forêt de Mayuano (Bakwanza). D’après la même source, plusieurs combattants ADF avaient également été tués au cours des combats qui s’en étaient suivis.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa