Certains inspecteurs de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) en République Démocratique du Congo (RDC) continuent à monnayer le contrôle des dossiers des finalistes, une situation qui n’est pas de nature à plaire à la hiérarchie.
Pour décourager cette antivaleur, l’inspecteur général à l’EPST promet des « sanctions exemplaires » contre les récalcitrants. Dans une correspondance datée du 20 octobre et adressée aux inspecteurs principaux provinciaux, Odia Musungayi regrette qu’en dépit des instructions en vigueur, la pratique se poursuit.
« Les informations en ma possession font état de monnayage de l’opération du contrôle des dossiers scolaires des finalistes (…) en dépit des pertinentes instructuons y relatives, certains inspecteurs, de connivence avec des chefs d’établissement scolaires véreux, s’enlisent dans ce genre d’antivaleur. À cet effet, je vous enjoins de sévir avec la dernière énergie (…) contre tout récalcitrant », ordonne l’Inspecteur Général à l’EPST Odia Musungayi.
Pour passer leurs épreuves certificatives, les finalistes tant du primaire que du secondaide, doivent présenter un dossier retracant leur parcours scolaire. Face au manque de pièces, certains inspecteurs n’hésitent pas à demander de l’argent aux élèves. D’autres vont jusqu’à « instituer carrément un montant que chaque finaliste doit payer, peu importe s’il a un dossier en ordre ou pas », apprend ACTU7.CD.
La Rédaction