Le prix des carburants a été revu à la hausse dans les différentes zones d’approvisionnement de la République Démocratique du Congo (RDC). C’est ce qui ressort d’un arrêté signé, le lundi 23 octobre, par le Vice-premier ministre de l’Économie nationale Vital Kamerhe.
Cette nouvelle structure des prix fait déjà l’objet d’application sur les différents points de vente des produits pétroliers, selon le constat qui se dégage sur le terrain. À Kinshasa par exemple, un litre jadis vendu à deux mille neuf cent quatre-vingts-quinze Francs Congolais (2.995 FC), se négocie actuellement à trois mille deux cent vingt-cinq Francs Congolais (3.225 FC). Le prix du pétrole a aussi subi une augmentation, il passe de 2.450 à 2.650 FC.
Seulement, cette augmentation n’est pas de nature à plaire aux conducteurs des engins roulants.
« Je ne suis pas d’accord avec cette hausse du prix d’essence à la pompe. Chaque jour dans notre pays, les prix augmentent comme si l’État n’existe pas (…) La seule solution qui nous reste, c’est d’augmenter aussi le prix du transport pour bien réaliser nos recettes journalière », lâche un conducteur de moto-taxi exerçant sur le tronçon de la 15 ème rue Limete Industriel à Kinshasa.
Concernant toujours la zone Ouest qui comprend la ville de Kinshasa, les provinces de l’Équateur, Kongo-Central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Mongala et Nord-Ubangi, le gazoil se vend désormais à 3.215.
Frank Kalonji