C’est ce vendredi 27 octobre que la Cour Constitutionnelle siégeant en matière de contentieux des candidatures à la présidentielle, a appelé à son audience publique, plusieurs affaires notamment celle opposant la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à Joëlle Bile Batali qui s’était vue refuser le dépôt de sa candidature au Bureau de Réception et Traitement des Candidatures (BRTC).
À cet effet, la Haute Cour a jugé recevable cette candidature, avant de demander à la partie démanderesse de reconstituer le dossier. Pour Joëlle Bile, c’est belle réussite avant la publication de la liste définitive.
« (…) C’était la parole de la CENI contre la parole de ma partie. J’ai été, pour une raison jusque-là inconnue, refusé de déposer mon dossier au niveau de la CENI. Aujourd’hui, la Cour nous demande de pouvoir reconstituer le dossier et le déposer au plus tard lundi prochain pour qu’il soit examiné de la meilleure des manières. La CENI n’a eu aucun argument contre parce que, de toutes manières, elle n’en avait pas », a déclaré Joëlle Bile au sortir de la salle d’audience.
À elle d’ajouter : « Je voudrais ici dire ma joie parce que, pour moi, la Cour constitutionnelle, c’est la grande soeur de la démocratie. Et s’agissant de mon cas, c’est une belle réussite avant la liste définitive ».
À en croire cette dame qui tient à sa candidature pour la magistrature suprême, la démarche de la Centrale électorale a été discriminatoire. « Je considère que ce que j’ai subi jusqu’à ce jour est une discrimination et si je dépose ma candidature, c’est aussi parce que je n’imagine pas que ce grand pays de plus de cent (100) millions d’habitants se retrouve avec une seule femme candidate, comme si la constitution ne garantissait pas la parité », a-t-elle dit.
Il faut dire que l’examen des recours introduits auprès de la Cour constitutionnelle se poursuit. Cependant, les yeux des congolais restent braqués dans les affaires opposant le Président de la République en exercice Félix Tshisekedi contre l’opposant Seth Kikuni, et Moïse Katumbi contre Noël Tshiani.
Cink Inkonge, depuis la Cour constitutionnelle