Au total, trois (3) personnes ont perdu la vie dans la matinée de ce mercredi 1er novembre, dans des affrontements violents qui ont éclaté entre les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) et les jeunes délinquants communément appelés « Bena Makanda », dans le parage Matshipisha, au rond-point Mua luse, dans la commune de la Muya à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental).
En dehors de ces trois (3) innocents tués par balles perdues dont deux garçons et une dame, plusieurs autres personnes s’en sont tirées avec des blessures graves.
Ces jeunes délinquants, qui protestaient contre l’arrestation de leur chef « Philémon », ont trouvé la résistance des agents de l’ordre qui ont réussi difficilement à les dissuader, en tirant des coups de canon en l’air et des gaz lacrymogènes. La situation était très tendue dans la matinée de ce jour, dans cette partie de la ville de Mbuji-Mayi où les activités étaient totalement paralysées.
Ce n’est que vers 11 heures, heure locale, qu’une accalmie a été observée, et ce, après que de durs efforts soient déployés pour repousser ces manifestants très en colère.
Le jeune « Philémon », chef d’une bande des « Bena Makanda » à Mbuji-Mayi, a été appréhendé par la Police le mardi 31 octobre, et conduit directement à la prison centrale de la capitale diamantifere pour répondre de ses actes.
Cette attestation est intervenue 24 heures après son arrivée à Mbuji-Mayi, mal digérée par les jeunes de « Ciasasa », qui l’ont brutalement attaqué, sous prétexte qu’il ne pouvait pas passer dans leur camp, accompagné d’un cortège scandant des chants d’honneur à son égard.
Lors de leurs affrontements, ils ont saccagé les biens de la paisible population et perturbé la circulation au rond-point Kalala Wa Nkata dans la commune de Bipemba.
Les agents de l’ordre étaient alors obligés de procéder au tir des coups de balles et des gaz lacrymogènes pour disperser les deux camps en guerre. Ces retentissement d’armes à feu est allé de 19 heures à 23 heures, pendant que les deux camps rivaux prenaient la poudre d’escampette.
Cette histoire de Bena Makanda inquiète plus d’une personne dans la ville de Mbuji-Mayi. Les autorités provinciales sont appelées à veiller à cette résurgence périlleuse de l’insécurité sous la forme de banditisme.
Jacob Séraphin Nkita, à Mbuji-Mayi