On les croyait unis pour le pire et pour le meilleur. Que nenni. Joie de courte durée. Réunis à Pretoria en Afrique du Sud pour dégager un consensus autour du candidat commun de l’opposition à la présidentielle du 20 décembre prochain, Delly Sessanga Ipungu, Moïse Katumbi Chapwe, Denis Mukwege et Martin Fayulu ( représenté par Devos Kitoko) n’ont pas pu atteindre leur objectif.
Comme de coutume chez les politiques congolais, les agendas cachés ont agi. Contre toute attente, quatre des cinq participants ont jeté leur dévolu sur Katumbi comme candidat commun de l’opposition. Par contre, Martin Fayulu estimant que ce choix est l’oeuvre des occidentaux, a claqué la porte menaçant selon des sources de soutenir Félix Tshisekedi.
Voilà, encore une fois de plus, l’histoire a tendance à se répéter. Les politiques congolais donnent l’impression de n’avoir jamais eu le temps de dominer leur ego au nom d’une cause populaire. C’est du moins la première lecture à faire du sketch de Pretoria. En second lieu, il faut dire que le choix de Mukwege, Katumbi, Sessanga et Matata ne fait pas l’unanimité dans les salons de débats. Nombreux sont ces analystes à rejoindre Fayulu dans sa position.
Plusieurs questions sont sur la table au sujet du choix de Katumbi à officialiser à Kinshasa dans les jours à venir. Mukwege et ses pairs ont tout le temps de revenir à la raison avant que le peuple ne leur inflige un camouflet.
Zamenga Odimbale