Dans un message posté ce mercredi 13 décembre sur son compte X (ex Twitter), le candidat n°3 à la présidentielle prochaine en RDC Moïse Katumbi, a décidé de suspendre momentanément sa descente dans l’espace Grand Kasaï, jadis prévue dans le cadre de sa campagne électorale.
Le président d’Ensemble pour la République lie cette décision aux échauffourées survenues lors de son meeting à Muanda, où des coups de balles réelles ont été entendus, semant une panique totale au sein de ses sympathisants. Il dit également ne pas vouloir céder aux « nouvelles
provocations programmées ».
« Les graves incidents qui ont émaillé la rencontre de Muanda démontrent la faiblesse de nos adversaires qui sont gagnés par la peur de perdre le pouvoir. Je salue toutes les personnes qui ont été victimes des violences provoquées par les criminels qui portaient les symboles d’un parti de la majorité. Les images, les tirs à balles réelles de la Police, et les témoignages confirment que ces incidents ont été programmés, planifiés et orchestrés avec une volonté d’aller au crime. Dieu en a voulu autrement. Les instigateurs des évènements de Muanda doivent être identifiés, poursuivis et sanctionnés. Afin de ne pas céder aux nouvelles provocations, je prends la décision de suspendre momentanément ma rencontre avec les populations de Kananga et de Tshikapa, depuis trop longtemps abandonnées à elles-mêmes, sans eau ni électricité », lâche Moïse Katumbi.
Le candidat n°3 a dit sa détermination de batailler dur pour l’amélioration de la vie des populations de la RDC.
« Nos populations doivent savoir que le 23 janvier 2024, je consacrerai toutes mes forces et toute mon énergie à améliorer leur vie et celle de tous nos compatriotes. Je m’interdis d’exposer nos populations à la folie des ennemis de la liberté », a-t-il ajouté.
Du reste, Moïse Katumbi avait prévu un meeting ce mercredi 14 décembre à Kananga, dans le Kasaï-Central, pendant que son rival politique Félix Tshisekedi séjourne à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental et prévoit y faire sa descente dans les heures qui suivent, dans le cadre de sa campagne électorale.
Jacob Séraphin Nkita