La plateforme politique LAMUKA/Fayulu a rendu public, jeudi 28 décembre dernier, le dernier bilan des affrontements entre ses militants et les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) à l’occasion de leur manifestation publique organisée dans les rues de Kinshasa.
Selon cette plateforme politique que dirige l’opposant Martin Fayulu, au moins vingt-huit (28) personnes ont été grièvement blessées.
La marche visait à protester contre le « simulacre d’élections » organisées le 20 et le 21 décembre dernier en République Démocratique du Congo (RDC).
Martin Fayulu, inquiet de la répression de leur marche, se demandait s’il serait un péché de descendre dans les rues pour exprimer son mécontents. Il ne jure que sur le départ de Denis Kadima de la tête de la centrale électorale pour des irrégularités constatées dans les récentes élections.
« Est-ce que nous ne pouvons pas manifester ? Nous manifestons pour dire non à ce braquage électoral. Et nous n’accepterons jamais ce simulacre des élections et ces résultats. Monsieur Kadima doit partir, il est indigne d’organiser les élections et d’assumer cette fonction. Je vous ai déjà dit depuis longtemps que ce monsieur est en train de préparer un chaos et nous y sommes », dixit-il.
Le 31 décembre prochain, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) rendra les résultats provisoires de l’élection présidentielle dont Félix Tshisekedi est en train de prendre de l’avance sur ses challengers avec un écart considérablement infranchissable.
Jacob Séraphin Nkita