Alors que la République Démocratique du Congo dans son ensemble aspire à la paix, un groupe d’acteurs politiques héritiers de la pègre nature de leurs géniteurs, prône le séparatisme au Katanga. Une initiative loin de correspondre au contexte actuel du pays.
Ils sont tous issus d’un aïeux connu pour son militantisme séparatiste. Mwando N’simba, Dominique Munongo, John Numbi Tambo et autres politiques anti patrie cachés sous le manteau d’un fédéralisme loin de dire son nom, sont cités parmi les têtes d’affiche du séparatisme au Katanga. Pour bien s’y prendre, les précités usent des messages de haine tribale vis-a-vis d’autres communautés habitant les Katanga notamment, les Kasaïens. Le slogan le plus tristement célèbre » Katanga ni yetu » est propagé depuis des décennies.
Triste réalité dès lors que, même le séparatisme autrefois connu sous l’appellation de sécession, est un vieux discours classé aujourd’hui dans le box de pires illusions. Séparer le Katanga de la RDC n’est pas aussi aisé qu’on le croit. La démarche se complique à divers niveaux entre autres, le sentiment de vivre en commun dans l’être congolais , les moyens tant militaires que financiers, pour mener une telle campagne, l’acceptation sur le plan international, les débouchées économiques, le parrainage etc… C’est ici le lieu de souligner que la différence entre l’énoncé et l’acte proprement dit est énorme.
Jusqu’à la preuve du contraire, ni l’ancien garde Civil, John Numbi, ni les députés Munongo et Mwando N’simba, personne ne saurait dire avec précision les éléments pratiques à leur possession qui motivent l’initiative. Le Congo est un et indivisible, ne cessait de le répéter Patrice Emery Lumumba. Prôner le séparatisme anticonstitutionnel est passible d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Il y a donc urgence de sévir contre tout individu porteur de ce germe.
Zamenga Odimbale