Une semaine seulement après la mesure du vice-premier ministre ministre de l’intérieur et sécurité Peter Kazadi interdisant, la circulation des moto taxis à Gombe, commune administrative de Kinshasa, la situation demeure préoccupante.
Les taximan motos sont de retour sur les différentes artères de la Gombe affrontant les quelques policiers déployés du reste, manipulables. Le général Kilimbalimba et ses hommes sont indexés pour impuissance de remédier à ce cas. C’est ici le lieu de rappeler que cette mesure est foulée aux pieds pour la 13 ème fois. Il est difficile d’en saisir les vraies causes de cet état des choses lequel met à nu les limites de ceux qui sont censés assurer la protection d’une ville de plus de 13 millions d’habitants.
Faut – il rappeler que Kinshasa fait face à des multiples défis dont la solution s’appelle la police ? Si rien que pour le cas d’interdiction de voir les moto- taxis circuler à Gombe, les hommes en uniforme se montrent impuissants, à quand alors le remède tant attendu contre l’insécurité dans la capitale? Faut – il conclure ici que Kinshasa n’a pas de chance? Non, le général Kilimbalimba et ses hommes sont appelés à l’action, sinon, pourquoi avoir pris une mesure estimée salvatrice pour ne pas l’appliquer? La force d’une autorité c’est cette capacité de traduire en actes des initiatives protectrices de la population.
Le souhait des kinois est de voir la police provinciale faire son travail. Celui de mettre en application la volonté des autorités du pays et de la ville provinciale de Kinshasa.
Mupech Pech André