Dans la commune de Matete, des jeunes du quartier Debonhome se plaignent des « arrestations arbitraires » dont ils sont objet. Ils pointent du doigt accusateur les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) du Sous-ciat de la 8è rue.
Ces jeunes disent être en insécurité, car leur arrestation ne se base sur aucune raison précise.
Seulement, ces affirmations sont balayées d’un revers de la main par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC). Pour eux, les arrestations ne ciblent que les bandits urbains appelés communément « Kuluna ».
« Nous arrêtons tout le monde, surtout les Kulunas qui sèment la désolation, qui pillent, volent et ravissent les biens de paisibles citoyens, c’est notre devoir de neutraliser cette situation », a déclaré un responsable de la Police de la place.
Cependant, la même source reconnaît que la Police arrête même des jeunes innocents, n’ayant rien à voir avec les Kuluna. Mais, eux-aussi, sont contraints de payer une amende avant de sortir.
« Si on arrête quelqu’un qui n’a rien fait, il va payer son amande avant de sortir (…) Tu sais, si tu tombes dans l’eau, tu ne sortiras pas sec », dit cette source policière.
Pendant ce temps, c’est la psychose qui règne dans le chef des jeunes de cette municipalité.
Frank Kalonji