Révoqué par la Direction Générale de la société TRANSCO (Transport au Congo) pour « haine tribale » et « rébellion contre ses autorités », le désormais ex-agent Alpha Mundolo nie ce qu’il qualifie d’ « accusations graves et mensongères » portées contre sa personne.
Se confiant au média en ligne non-aligné pour son droit de réponse mardi 5 mars 2024, Alpha Mundolo a, dans un premier temps, fixé l’opinion sur un titre publié dans un journal de la capitale congolaise le 28 février, le qualifiant de proche de Corneille Nangaa, chef d’un mouvement rebelle alors que le contenu ne traitait que d’un conflit de travail le liant à son ancien employeur, la société TRANSCO.
Selon lui, sa révocation et l’acharnement dont il est victime font suite à sa dénonciation contre la mauvaise gestion, l’incompétence notoire, le tribalisme et le népotisme qui caractérisent l’actuel comité de gestion de TRANSCO.
Pour ce faire, Alpha Mundolo a saisi, par voie de correspondance, le conseiller du Chef de l’Etat en matière de sécurité, car d’après lui, les allégations contenues dans l’article de presse de ce journal, pourraient attirer l’attention du conseiller du président Félix Tshisekedi du simple fait qu’elles relèvent de la sûreté du pays.
Pour rappel, la Direction Générale de TRANSCO a, dans une lettre signée le 28 février 2024, révoqué l’agent Alpha Mundolo pour notamment propagation des faux bruits, atteinte à l’honneur et la crédibilité des autorités, incitation à la haine tribale et à la rébellion contre les autorités établies par le Président de la République.
Cink Inkonge