Les violations des droits humains ne font qu’augmenter dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) précisément dans les Kivu, avec notamment la menace de Kigali.
Régulièrement, les civils sont tués, d’autres kidnappés, les autres encore blessés au côté des déplacés qui vivent le calvaire dans différents sites de cantonnement. Cela fait que l’afflux des civils blessés par armes sature les hôpitaux, selon le Comité International de la Croix-Rouge (CICR).
Dans son rapport, cette organisation internationale affirme qu’au mois de février 2024, l’hôpital de Ndosho à Goma a reçu six (6) fois plus des patients qu’à la normale, ce qui a été à la base du transfèrement des malades vers l’hôpital provincial de Bukavu (Sud-Kivu).
À en croire cette organisation, pendant le seul mois de février 2024, trois cent quarante-deux (342) cas des blessures par armes ont été enregistrés, 40% d’entre eux ont été victimes de tirs d’artillerie lourde utilisée dans des zones urbaines, y compris à proximité des camps des déplacés dans les quartiers périphériques de Goma, précise le CICR.
Le directeur général du CICR, lors d’une visite de cinq (5) jour dans la région, affirme avoir vu un bébé d’environ neuf (9) mois ayant reçu un éclat d’obus dans l’abdomen.
‹‹ J’ai vu un bébé qui a reçu un éclat d’obus dans l’abdomen, un bébé qui a à peine neuf (9) mois. Ça questionne sur l’humanité qui doit prévaloir dans les conflits armés et ça donne un aperçu très sommaire de cette catastrophe humanitaire qui afflige l’Est de la RDC aujourd’hui ››, déclare Robert Mardini, son directeur général.
Jusqu’à présent, les affrontements se poursuivent sur la ligne des fronts entre les militaires FARDC appuyés par les patriotes Wazalendo contre les hommes de Paul Kagame. Lourdement battus, d’après les sources concordantes, les M23-RDF se renforcent toujours à partir du Rwanda, son meilleur sponsor.
JC Mbafumoja