La nouvelle du meurtre d’un élève par son collègue au Lycée Madame Sevigné de Limete à Kinshasa au moyen d’un couteau le mercredi 11 septembre 2024, a secoué très tôt matin la toile.
Les versions rivalisent au sujet du motif réel de l’acte commis par un élève sur un autre. Ce qui importe donc, c’est la gravité des faits laissant croire qu’il s’agit d’un acte de vengeance du bourreau de la victime. Voir un élève poignarder son collège à l’aide d’un couteau, est une première dans la capitale congolaise depuis l’accession du pays à son indépendance. D’où les préoccupations de savoir, le courage qui a animé l’auteur de l’acte, serait-il venu avec son arme blanche de la maison? mais pourquoi faire à l’école ?
L’insécurité aurait-elle gagné les milieux interdits à Kinshasa à l’instar des pays développés où pour des motifs non avoués on peut donner la mort à un ou plusieurs élèves? C’est ici que des analystes fondent leur argument face au rôle combien destructif que jouent les nouveaux médias. Il y a urgence d’explorer toutes les pistes pour envisager des mesures répressives afin de servir de leçon.
À noter que , si le cas de Madame Sevigné reste impuni, cela servirait de mauvais exemple dans une ville aux allures d’une jungle où la loi se heurte à plusieurs obstacles dans son application. C’est dans cette optique qu’il faille dénoncer le silence prolongé des autorités policières face à ce drame qui a couté la vie à un gosse encore dans sa prime jeunesse.
Zamenga Odimbale