Constitution : parole d’évangile ?

 

Le débat fait rage tant sur les nouveaux médias que sur les médias traditionnels. La modification ou le changement de la la constitution du 18 février 2006 régissant la République démocratique du Congo. Les arguments vont dans toutes les directions. Pour ou contre, c’est selon, pourvu que l’on parvienne à jeter l’huile sur le feu.

Tout est parti de l’intention exprimée à Kisangani par le président de la République Félix Tshisekedi de mettre en place une commission chargée d’y réfléchir en 2025. Cependant, la genèse de cette initiative remonte à , il y a plusieurs mois lorsque le chef de l’Etat répondait devant la diaspora à la question de savoir , le mobile qui retardait, la sortie du gouvernement Suminua, le chef de l’Etat accusait alors la Loi fondamentale.

Aussi, suivant la même Constitution , le Président de la République fait partie des institutions autorisées à initier la révision ou le changement de la constitution le cas échéant. On cite à cet effet, les deux chambres du parlement, le gouvernement après délibération du sujet en conseil des ministres, la pétition signée par au moins 100 mille citoyens, l’initiative aboutit au référendum populaire.

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Partant de cette disposition légale, il y a lieu de conclure que la Constitution n’est pas une parole d’évangile. Et que toutes les pierres jetées sur Félix Tshisekedi sont le fruit d’un acharnement politiquement motivé. D’où cette nécessité d’apaiser les esprits et de créer un climat de paix au sein de la population.

Encore une fois de plus la constitution n’est pas une parole d’évangile et l’initiative ne sera pas à sa première édition en République démocratique du Congo de 1960 à ce jour.

Zamenga Odimbale

 

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