La détérioration du tissu environnemental de la ville de Tshikapa, au Kasaï, devient de plus en plus inquiétante. Chaque pluie qui arrose la ville, ne cesse de causer un danger sur le sol kasaïen.
Plusieurs bâtiments à intérêt public sont menacés, y compris la route nationale numéro 1, précisément au parking Kinshasa où la désorientation des eaux à la suite du bouchage de caniveaux ont creusé les côtes de ces collecteurs d’eaux, en exposant la chaussée au risque de céder si un engin de poid lourd y passait.
Les population habitant le long de la route nationale ont transformé ces caniveaux en poubelles, ce qui a bloqué la circulation de l’eau qui s’est trouvé dans l’obligation de trouver la route ailleurs.
À moins de trois (3) ans, cette route à intérêt national financée par la banque africaine de développement (BAD) se trouve fortement menacée. Face à la situation, les autorités nationales sont invitées à veiller et à lancer les travaux de lutte anti-érosive pour éradiquer ce ravin qui avance à grand pas et menace des bâtiments environnants.
Malgré la visite du gouverneur sur cet espace lors du début de la menace, aucune suite n’est réservée.
Dans le rang des infrastructures touchées, on y trouve le palais de la justice et la maison du barreau tous à Kamalenga ainsi que le marché moderne à Dibumba.
Diaris Kindalo, à Tshikapa