Journée nationale de l’arbre : Une organisation appelle à la « préservation des forêts pour les générations futures »

Présentée comme pays-solution contre le réchauffement climatique, la République Démocratique du Congo (RDC) continue à perdre des étendues de forêts. En marge de la célébration de la journée nationale de l’arbre, célébrée le 5 décembre de chaque année, le Programme Intégrée d’appui pour le développement des peuples autochtones (PIDPA), organisation basée à Mambasa, en Ituri, a voulu attirer l’attention des communautés sur la déforestation.

Au cours d’une séance de sensibilisation avec les élèves de deux (2) grandes écoles secondaires de la place, les agents du PIDPA ont démontré les valeurs de l’arbre avant d’attirer l’attention des communautés sur les dangers de la déforestation. Ingénieur Blaise Matata, chargé des questions environnementales au sein du PIDPA, a interpellé les élèves « futurs cadres de demain », à s’approprier le combat contre la déforestation.

« (…) Nous dépendons tous de la forêt et donc des arbres. Aujourd’hui, l’humanité doit sa survie aux arbres. Nous devons préserver les forêts pour les générations futures, nous devons les préserver pour notre propre survie et pour la survie des générations futures(…) », a expliqué l’ingénieur Blaise Matata au cours de son adresse aux élèves.

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Des démonstrations de techniques pour planter les arbres ont été effectuées en présence du représentant des peuples autochtones, invité de cette cérémonie. Il a dénoncé, pour sa part, « la surexploitation des ressources forestières par les bantous ». Il a également exprimé ses craintes de voir « les espèces forestières nécessaires à notre survie dans la forêt disparaître ».


Plus vaste territoire de l’Ituri, le territoire de Mambasa voit, depuis fin 2019, plusieurs kilomètre-carrés de sa forêt abattus suite à l’exploitation minière, oeuvre des coopératives chinoises. Jadis couvertes de vastes étendues de forêt, plusieurs carrières d’or ressemblent actuellement au désert avec des tas de sable à perte de vue, des pics de chaleur sont aussi ressentis sans parler de la perturbation de saisons…

Andy Kambale Matuku, à Mambasa

 

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