C’est au Mali où le puissant Mark Bristow (responsabl de Barick Gold au Mali) et sa bande vont peut être subir la rigueur de la loi pour blanchissement des capitaux. Les autorités de transition de ce pays ont lancé un mandat d’arrêt contre lui. L’objectif est de mettre la main sur cet homme d’affaires qui a transformé l’Afrique en sa propriété où il peut tout et quand il veut impunément, déplore un analyste.
Il faut ici dire que dans ses aventures caractérisées par des activités illicites en Afrique, Mark Bristow a réussi à se taper la mine de Kibali où il exploite les minerais congolais à sa guise. Sa firme Kibali Gold Mines fait l’objet d’accusations de toutes parts. La fortune c’est en RDC où Mark Bristow à des intérêts dans le secteur minier. Si ailleurs il est poursuivi pour blanchissement des capitaux, il faut dire sans mettre les gants dans la bouche qu’en RDC, cette volonté fait défaut.
Sinon, à réaliser que ce sont les minerais que Bristow exploite en RDC, l’homme devrait en principe tomber dans les mailles des services de sécurité. Dommage qu’il continue de jouir de la liberté de mouvement.
Pendant ce temps, c’est le peuple congolais propriétaire des richesses de son sous sol qui continue le chemin de la croix. Mark Bristow n’opère pas seul, ça il est important de le souligner, des politiques protecteurs des mafieux sont sans nul doute autour de cet homme aujourd’hui dans les viseurs des autorités de transition malienne.
Le régime de Kinshasa appelé à suivre l’exemple du Mali. Mark Bristow n’a pas la conscience tranquille au Congo, précise l’interlocuteur du média non-aligné. Il est nécessaire d’enqueter sur lui pour soit l’innocenter soit le mettre hors d’etat de nuire.
Zamenga Ondimbale