RDC-lutte contre la corruption : Noël Tshiani désapprouve le choix du Camerounais Akéré Muna

Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de Décembre 2018 désapprouve le choix du Camerounais Akéré Muna par le Président Felix Tshisekedi, dans la lutte contre la corruption. Celui-ci le qualifie de complexe d’infériorité intellectuelle pendant qu’il existe des Congolais capables de remplir cette tâche.

« Je désapprouve le choix de ce Camerounais pour un travail que les congolais peuvent faire, à condition de leur donner les moyens et la liberté d’action, » a dit le leader de la plateforme la force du changement dans une interview à une radio locale le 18 avril.

Celui-ci se demande quelle est la différence entre la présidence de Felix Tshisekedi et celle de Joseph Kabila.


« Si Joseph Kabila avait affirmé ne pas avoir 15 congolais avec qui développer la RDC. Et Félix Tshisekedi amène des camerounais pour faire le travail à la place des congolais, cette procédure est insultante et inacceptable », a t-il ajouté.

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Pour lui, le Cameroun est un pays très corrompu. Il ne voit pas ce que la RDC peut apprendre de ce pays dans la lutte contre la corruption.
« Surtout que le concerné vient d’être condamné pour faux et usage de faux dans son pays », a-t-il fait savoir.

Il trouve très grave et offensant que les congolais apprennent un tel recrutement par un article dans Jeune Afrique.

« C’est un manque de considération et de respect à l’égard du peuple congolais. On se demande à quoi servent les services de communication de la présidence de la République », dénonce Noël Tshini.

À l’en croire, ce raisonnement est un complexe d’infériorité intellectuelle que les congolais ne sont pas prêts à accepter au moment où il y a des milliers de juristes congolais de haute facture.

« Si on cherche, on va trouver. En plus, le Cameroun fait partie des pays les plus corrompus de la planète. Prétendre trouver des juristes incorruptibles dans ce pays et non en RDC, fait partie d’un complexe d’infériorité grave », a répondu cet ancien fonctionnaire de la banque mondiale.

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Et d’ajouter, c’est de cette façon que Joseph Kabila raisonnait aussi en prétendant ne pas trouver 15 collaborateurs avec qui développer la RDC.

« Ce sera du bruit qui coûte cher inutilement au pays. Si un juriste congolais y est placé avec des moyens et la liberté d’action, il ferait un meilleur travail. Et les résultats seront tangibles », conclut ce technocrate.

Grâce Kenyero

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