Les dépouillés mortelles gardées à la morgue de l’hôpital général de référence de Kinshasa ne doivent plus dépasser un délai de 7 jours à compter du premier jour du décès, ainsi en à décidé l’équipe gestionnaire de l »Ex-Mama Yemo.
Pour les gestionaires de ce centre hospitalier de la capitale, tout corps qui totalisera plus de 7 jours à la morgue sera automatiquement pris en charge par l »État qui se chargera de l’enterrement sans prévenir la famille de l’illustre disparu. L’ex Mama Yemo n’exclut pas la possibilité dune inhumation commune comme souvent l’Hôtel de ville quand il s’agit de personnes non identifiées.
Cette mesure vient de renforcer celle prise parmi les treize mesures du chefs de l’Etat dans le cadre de la lutte contre la propagation de Coronavirus à Kinshasa. Le 18 mars dernier, Félix Tshisekedi avait interdit le rassemblement de plus de vingt personnes et la fermeture de lieux des obsèques.
Ce qui pousse certains observateurs à constater que depuis le 18 mars, des familles éprouvées ne déboursent plus des milliers de dollars américains pour pleurer leurs morts comme ce fut le cas avant.
Désormais, les vivants n’ont juste besoin que d’un cercueil, d’un moyen de transport et les frais du cimetière pour enterrer les morts.
« Ce qui renforce la décision de l’ex-Mama Yemo de ne plus accepter que les dépouilles soient longtemps gardées dans la morgue », explique un observateur qui a requis l’anonymat.
Rachidi Mabandu Mikondo