L’Espace Inter Plateforme des Jeunes (EIPJ-RDC) dénonce et condamne les agitations constatées au niveau du parlement au sujet des ordonnances du Chef de l’État relatives à l’État d’urgence sanitaire contre la pandémie de Coronavirus en RDC. Dans une déclaration faite ce Jeudi 23 Avril 2020 à Kinshasa, à l’issue de sa réunion d’évaluation de la situation de crise que traverse le pays, cette structure de la société civile déplore la tendance outrageante et de mésentente qui règne ce dernier temps entre les institutions de la RDC.
« Pendant que le monde entier combat l’ennemi invisible qui est le COVID-19, notre parlement a choisi ce moment de détresse pour démontrer des indices de crise interinstitutionelle au profit des intérêts égoïstes. Par ricochet, nous dénonçons et condamnons fermement l’acharnement dont l’honorable sénatrice Francine Muyumba fait preuve à l’égard du Président de la République, car elle n’a pas une leçon à donner maintenant, sa leçon devrait plutôt être orientée vers le régime dictatorial passé », s’insurge Don Okoma Onyumbe dit Lumumba 2, secrétaire Exécutif national de L’EIPJ-RDC.
Par ailleurs, l’EIPJ-RDC salue l’attention que ne cesse d’accorder le Chef de l’État sur la situation sécuritaire et sanitaire en RDC. Il en veut pour preuve les 3 ordonnances signées mercredi 22 Avril 2020.
« La jeunesse étant une composante à part entière de la société civile qui mène d’ailleurs en majeure partie les opérations de sensibilisation contre le COVID-19 sur terrain, nous aurions souhaité la nomination de quelques membres provenant des organisations des jeunes pour participer au comité de gestion du Fonds National de solidarité contre le COVID-19 (FNSC) établi dans l’une des ordonnances du Chef de l’État, » ajoute-t-il dans sa déclaration écrite dont une copie est parvenue à ACTU7.CD.
Pour lui, cela pourrait consolider l’image d’un système de gouvernance inclusive et participative.
L’EIPJ-RDC met enfin en garde le VPM de la justice qui selon lui, reste le seul à mettre le bâton dans les roues d’une justice indépendante, laquelle avait déjà sonné la fin de l’heure des intouchables, des injections et de sa politisation. Allusion faite à sa récente tournée aux organisations judiciaires du pays. Initiation qui fait couler encres et salives.
Josué Mfutila