Dans un message partagé dans les réseaux sociaux, l’ex M23 Sendugu Museveni est accusé d’être à la tête d’une nouvelle rébellion dénommée protection du peuple Hutus (PPH) dans les zones de Rutshuru et Masisi ( Nord-Kivu).
Interrogé par la presse, celui-ci a démenti l’information. Selon lui, il s’agit tout simplement d’une messe noire des personnes bien identifiées qui veulent ternir son image au moment où il s’est engagé dans le processus de la pacification de la province du Nord-Kivu tel que souhaité par le chef de l’État Félix Tshisekedi.
« En tout cas je reste soumis aux ordres du chef de l’État, il n’est nullement pas question de création de groupe armé, il fallait que je dénonce ça devant les services de sécurité », a t-il dénoncé devant les services de renseignements.
Avant de poursuivre que « Si c’était vrai que j’avais créé un groupe armé, je ne serai pas ici présent dans la ville, celui qui a formaté cette information a tout simplement l’intention de nuire à ma personne « .
Sendugu Museveni affirme en même temps appartenir à la famille Politique CACH et ne peut donc pas scier un arbre sur lequel il est assis.
« Pourquoi est-ce que je peux créer une rébellion contre moi-même, c’est faux et archifaux, celui qui a formaté cette information est passé par une chaîne radio-télé de la place, il doit être recherché et nous dire d’où il a tiré cette information ».
En 2013, Sendugu Museveni avait
été radié de son poste de Secrétaire aux affaires intérieures du M23.
Il lui avait été reproché par les cadre du mouvement rebelle M.23, d’avoir été corrompu par le pouvoir de Kinshasa. Ce mouvemen rebelle l’avait comparé à quelqu’un qui cherche à s’attirer les bonnes grâces de Kinshasa au lieu de veiller aux intérêts collectifs du Mouvement.
Tommy Lupemba à Goma