Il n’y a pas eu de prononcé de la Cour Constitutionnelle mercredi 17 juin sur la requête en annulation des ordonnances du chef de l’État nommant le Premier ministre Sylvestre Ilunga et les membres de son Gouvernement. La haute cour n’a pas donné son prononcé dans la mesure où le requérant s’est tout simplement désisté.
Les deux ordonnances présidentielles nommant le Premier Ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba et les membres de son gouvernement ont été attaquées à la Cour Constitutionnelle pour violation de la Constitution. Selon l’auteur de la requête, Affis Mazu Makumbu, avocat au Barreau du Kwilu, la procédure consacrée dans les dispositions des articles 78 et 79 alinéa 3 de la Constitution n’a pas été respectée.
«L »ordonnance nº19/056 du 20 mai 2019 nommant le Premier ministre et celle nº19/007 du 26 avril 2019 portant nomination des vice-premier ministres, ministres d’Etat, ministres, ministres délégués et vice-ministres violent la Constitution à son article 78 in fine et 79 alinéa 3 », avait-il indiqué. Il a appelé la Haute Cour a constaté que « l’accord Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement FCC-CACH n’engage en rien la République et ne supplante pas non plus les dispositions constitutionnelles ».
Par conséquent, Me Affis Mazu voulait que la Cour Constitutionnelle puisse annuler les deux ordonnances et « ordonner au Président de la République et Chef de l’Etat de pouvoir sans atermoiement aucun procéder comme de droit pour mettre en place un gouvernement dans le respect strict de la Constitution de la République, en nommant un informateur et procéder comme de droit ».
Rachidi Mabandu