Condamnation de Kamerhe : « Il est trop tôt pour dire si c’est du sérieux ou pas » (D. Nshole)

Regissant sur le procès de 100 jours à l’issue duquel Vital Kamerhe, principal accusé a été condamné à 20 ans de travaux forcés, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo émet des réserves et estime que c’est très tôt pour dire si c’est du sérieux ou pas. Au cours d’un entretien accordé à la cellule de communication de la CENCO, le Secrétaire Général de l’Épiscopat Catholique dit attendre voir la suite pour se faire une opinion définitive par rapport au changement dans l’administration de la justice.

« Il nous faut observer pour voir si c’est quelque chose qui a été faite pour régler un problème politique ou c’est une nouvelle dynamique. Car, il y a beaucoup d’autres cas qui attendent la justice, surtout quand je vois les victimes de répression qui sont encore là sans justice, ça fait mal », déplore l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO.

Cette structure de l’Église Catholique réitère son vœu de voir un nouveau départ pour la justice et l’installation d’un véritable Etat de droit.

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Ouvert le 11 mai dernier, le procès Kamerhe et consorts contre la République dans l’affaire dite de « détournement des fonds dans le cadre du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat » s’est clôturé après la condamnation de Vital Kamerhe et ses co-accusés.

Josué Mfutila

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