Le Mouvement Kamerhe-Libre (MKL), une structure qui milite pour la libération de Vital Kamerhe, demande au Président de la République Félix Tshisekedi de se prononcer sur les attributions des tâches dans son programme dit de « 100 jours ».
Dans une déclaration rendue publique samedi 27 juin 2020, cette structure appelle également les autorités politiques à cesser de donner des injections au pouvoir judiciaire.
» Nous demandons au Président, Chef de l’État et magistrat suprême de se prononcer, si pas en faveur de son principal allié et directeur de cabinet, mais au moins sur les attributions des tâches dans son programme dit de 100 jours dont le procès a été calqué au seul dos de Vital Kamerhe comme s’il en était l’initiateur et propriétaire », peut-on lire dans cette déclaration.
Pour Anaclet Baharanyi, porte-parole du Mouvement Kamerhe Libre, sa structure demande aux autorités de s’impliquer pour la sécurisation de la famille biologie et politique de Vital Kamerhe.
Il souligne qu’après avoir suivi le déroulement de ce procès, le MKL a été consterné par le fait que l’indépendance de la justice a été confisquée par le pouvoir politique.
Il note que le jugement rendu le 20 juin dernier a été préfabriqué et encourage la défense de Kamerhe à interjeter appel en saisissant une autre instance judiciaire capable de dire le droit en toute indépendance et impartialité.
La rédaction