Le gouverneur de la Tshopo au coeur d’une motion de défiance des députés provinciaux n’est pas du tout d’accord avec le prédisent de l’Assemblée provinciale qu’il l’a officiellement saisi pour ce faire en date du 25 juin. « Je suis désagréalablement surpris de constater dans votre précitée certaines irrégularités », fait savoir le numéro 1 de cette province née de la décentralisation.
Répondant au président de l’Assemblée provinciale, le gouverneur de la Tshopo estime que « le procès-verbal me transmis n’a pas été adopté par la plénière et en plus, il est signé par six personnes au lieu de deux, soit le président et le rapporteur ». « Ce qui ne respecte pas les prescrits du Règlement intérieur de l’Assemblée provinciale de la Tshopo en son article 68 », précise le gouverneur.
Le gouverneur n’admet pas que le président de l’Assemblée provinciale considère son gouvernement comme étant démissionnaire. « Vous entendez dire que mon gouvernement est réputé démissionnaire alors qu’a l’issue du vote et du dépouillement à la plénière, la motion n’avait pas recueilli la majorité absolue des membres qui composent l’Assemblée provinciale de la Tshopo ».
Dans ses explications, le gouverneur estime que cette majorité se résume à 14+1, donc 15 membres de l’Assemblée provinciale « tel que voulu par l’article 41 alinéa 3 de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces et l’article 208 alinéa 7 de votre Règlement intérieur ».
Le gouverneur de la Tshopo fait savoir que « votre procès verbal ayant pêché contre la réalité des faits et la légitimité, n’engage pas mon gouvernement provincial qui le rejette et reste en fonction conformément à la décision de la plénière ».
Rachidi Mabandu