Coordonnateur de League of youth for the renaissance of Congo (LYREC), Justus Tshikona s’inscrit dans la dynamique des opposants à l’entérinement de la candidature de Ronsard Malonda à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dans une une interview accordée à ACTU7.CD, cet acteur de la société civile indique que « la question sur la désignation des animateurs de la Centrale électronique devrait être prise au sérieux pour mettre tout le monde en confiance ».
Et pour cause, Justus Tshikona pense que si les Congolais ne tiennent pas compte de ce paramètre, « nous risquons de commettre les erreurs du passé et, par conséquence, retomber dans les mêmes difficultés ». Il rappelle que les élections antérieures ont apporté le « germe de crise institutionnelle parce que n’ayant pas rassemblé les critères d’une élection crédible, apaisée, démocratique ». « D’où la demande de LYREC qui consiste à mettre d’abord en priorité la réforme de la CENI ».
« Pourquoi ne pouvons-nous pas tirer les leçons du passé ? « , s’interroge le coordonnateur de LYREC estimant que cette réforme de la CENI devra commencer par un audit approfondi de la gestion de l’équipe Naanga. Mais également du rapport déposé à l’Assemblée nationale par le comité sortant. « C’est à l’issue de ces opérations que nous pouvons alors procéder au remplacement de Corneille Nangaa », commente-t-il.
Rachidi Mabandu