Les enseignants Nouvelles Unités du Kasaï-Oriental ont marché le lundi 03 août sur les grandes artères de la ville de Mbuji-Mayi, pour dire non à la reprise des cours le 10 août prochain. Cette marche est partie de l’avenue Salongo pour chuter à l’Assemblée provinciale du Kasaï-Oriental, où un mémorandum a été remis au Président de cet organe délibérant de la province.
« Nous avons le regret de constater que notre droit a été foulé au pied par les autorités congolaises. Et cela constitue un traitement inhumain, cruel et dégradant contrairement à l’article 36 de la constitution de la République Démocratique du Congo. Nous boycottons la reprise des cours quelle que soit la date prévue et nous recourons à la constitution de la RDC du 18 février 2006 dans son article 39 qui stipule que le droit de grève est reconnu et garanti… », a déclaré Léon Dijiba, communicateur de la structure regroupant les enseignants nouvelles unités.
Et d’ajouter « la reprise est conditionnée par le paiement avec effet rétroactif soit du mois d’avril jusqu’à ce jour comme promis par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi. Au cas contraire, nous demandons aux autorités congolaises, de déclarer l’année scolaire 2019-2020 perdue » , a-t-il renchéri.
Yves Muamba Kadima, Président de l’organe délibérant du Kasaï-Oriental, a promis de faire parvenir à qui de droit les recommandations faites par les protestataires.
Le lundi 20 juillet dernier, les enseignants Nouvelles Unités avaient encore marché pour la même cause.
Par ailleurs, la reprise des cours sur l’ensemble du territoire national est prévue pour le lundi 10 août prochain.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi